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2 réflexions sur « Le renouvelable tout électrique : une chimère de la transition énergétique ? »

  • Yannick Moulinier dit :

    Une question m’a été posée sur les moulins à marée. Je précise que je ne suis pas spécialiste de la question, mais je peux donner quelques éléments ou idées très sommaires :
    Tout d’abord, de tels moulins ont fonctionné, certains depuis le Moyen Âge jusqu’au développement de l’utilisation des énergies fossiles. Ils étaient très utilisés en Bretagne (notamment grâce à la présence de nombreuses rias ou abers. En Charente Maritime, ils l’étaient également pour des usages liés à l’industrie militaire (Arsenal de Rochefort pour alimenter les forges notamment). A Indret-sur-Loire il y en avait aussi pour des usages semblables. Pour revenir à la Bretagne, il y en a trois dans le Golfe du Morbihan, encore visibles et apparemment en bon état quant aux structures externes. Pour plus d’information, voir le site de la Fédération des Moulins de France (FDMF) ( https://fdmf.fr/moulins-de-france/categorie-moulin/moulin-a-maree/ ). Rappelons que l’usine marémotrice de la Rance utilise le principe des moulins à marée, bien sûr à une échelle qui est hors de propos quant à l’article…
    Et Belle-Île ?
    Pour construire un moulin à marée, plusieurs conditions sont nécessaires :
    – existence de marées bien marquées : pas de problème sur la façade atlantique ni sur le littoral manchot.
    – un site à l’abri des vagues, et la possibilité de stocker de l’eau au jusant pour la relarguer en passant par des roues à aubes à marée descendante permettant d’utiliser une énergie mécanique pour divers usages dont moudre du grain avec un bon rendement puisqu’on transforme de l’énergie mécanique (celle de la chute d’eau) en énergie mécanique par le biais d’engrenages à partir des roues à aubes. Il est certain que dans un moulin à marée moderne on essayerait de faire de la cogénération permettant de produire de l’électricité quand la fonction de moudre du grain serait en pause. Il n’en reste pas moins vrai que l’énergie produite serait intermittente (en gros 6 heures de fonctionnement toutes les 12 heures, avec un décalage en fonction des horaires variables des marées) sans oublier le rôle important des coefficients de marée quant à l’énergie globale produite.
    Donc les sites potentiels pour un moulin à marée sont très limités. Mais sauf erreur de ma part, il en existe au moins un, et sous réserve d’une étude technique et économique de faisabilité (et bien sûr d’une étude d’impact environnemental). En effet un tel moulin à marée serait envisageable sur la ria de Sauzon, le plus en aval possible afin d’augmenter la capacité de stockage de l’eau de mer et donc la durée de fonctionnement du moulin envisagé. Mais outre un certain nombre de contraintes écologiques à lever le cas échéant, le principal obstacle d’un tel aménagement est la nécessité de construire une digue de rétention relativement longue outre le moulin lui-même et ses équipements annexes. Si l’idée peut être séduisante et même très séduisante comme par exemple le moulin de Berno dans le Golfe du Morbihan, le coût d’un tel équipement peut être prohibitif en raison de la digue à construire par rapport à la restauration fonctionnelle d’un moulin à vent désaffecté ou même à construire. Il serait certainement utile de brancher nos élus de la CCBI, si cela n’est déjà fait par nos amis de l’association Du Grain au Pain et pas que, sur l’intérêt non seulement économique mais aussi patrimonial du passé et du futur de remettre au goût du jour nos moulins.
    Cela étant, l’idée d’un moulin à marée sur la ria de Sauzon est loin d’être aussi irréaliste qu’on peut ou pourrait le croire. Et rien ne nous interdit de rêver ni de faire en sorte qu’un tel rêve puisse se concrétiser…
    Yannick Moulinier

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